Traite des êtres humains

En qualité de rapporteur national indépendant sur la lutte contre la traite et l'exploitation des êtres humains, la CNCDH souhaite alerter sur l'urgence d'adopter et de mettre en oeuvre un nouveau plan d'action national pour lutter contre ce fléau en France.

La traite des êtres humains à des fins d’exploitation économique, mal connue bien que touchant de nombreux secteurs d’activités, n’est pas suffisamment poursuivie en France, ce qui a des conséquences sur les droits auxquels les victimes peuvent prétendre.

Dans un avis adopté en assemblée plénière le 15 octobre 2020, la CNCDH, en qualité de rapporteur national indépendant, formule 20 recommandations pour lutter cotre la traite des êtres humains à des fins d'exploitation économique.

Afin de rendre effectifs les droits des personnes victimes de traite des êtres humains, la CNCDH recommande la création, en France, d’un véritable « mécanisme national de référence ».

Dans cet avis adopté en assemblée plénière, la CNCDH, en qualité de rapporteur national indépendant, fait une analyse en demi-teinte du nouveau plan d'action national de lutte contre la traite des êtres humains.

Le 2nd plan d’action national contre la traite des êtres humains (2019-2021), attendu depuis près de trois ans, ne répond pas aux attentes de la CNCDH, et il n'est pas à la hauteur des enjeux que représentent la lutte contre ce fléau en France.

En sa qualité de rapporteur national indépendant sur la lutte contre la traite et l'exploitation des êtres humains, la CNCDH a suivi avec attention la présentation du 2e plan d'action national contre la traite des êtres humains, attendu depuis près de 3 ans.

En sa qualité de rapporteur national indépendant sur la lutte contre la traite et l'exploitation des êtres humains, la CNCDH a suivi avec attention la présentation du 2e plan d'action national contre la traite des êtres humains, attendu depuis près de 3 ans.

En cette journée de commémoration de la mémoire de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, la CNCDH s’inquiète du manque d’engagement politique pour lutter contre ce fléau en France.