Pour l'édition 2013 du Prix des droits de l'Homme, la CNCDH a souhaité récompenser des projets portant sur la protection des droits de l’homme dans les lieux de privation de liberté et sur l’accompagnement et la prise en charge des personnes déplacées internes.

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Mis à jour le 3 novembre 2021

Thème 1 : la protection des droits de l’homme dans les lieux de privation de liberté

La situation concrète des personnes privées de liberté, en France, en Europe et dans le monde, fait souvent l’objet de constats accablants. Elle concerne la rétention administrative et la détention judiciaire, mais aussi l’enfermement, dans des lieux publics ou privés, des personnes souffrant de troubles ou de maladies mentales.

Partout dans le monde, des organisations nationales ont été créés pour faire connaître la situation des personnes privées de liberté dont les droits sont bafoués. Le Prix pourra récompenser ce nécessaire travail d’information, ainsi que toutes les actions cherchant à promouvoir et à défendre les droits des personnes dans les lieux de privation de liberté, telles que des actions de mobilisation de l’opinion, ou d’accompagnement des personnes privées de liberté dans le cadre ou en marge des procédures judiciaires.

Thème 2 : l’accompagnement et la prise en charge des personnes déplacées internes

Les déplacés internes conservent l'ensemble de leurs droits, dont celui à la protection en vertu du droit international des droits de l’Homme et des principes du droit international humanitaire; mais lors de leur déplacement forcé, les individus sont souvent chassés de leur foyer et privés de sécurité, de logement, de nourriture, de moyens de subsistance et du soutien de leur communauté. Au sein des déplacés internes, les femmes et les jeunes filles constituent un groupe particulièrement vulnérable qui nécessite une protection et un soutien particuliers. Elles sont en effet victimes de violences spécifiques allant de pratiques discriminatoires à des violences physiques et sexuelles parfois employées comme armes de guerre  intentionnellement dirigées contre certaines communautés ou groupes ethniques qu’elles visent à terroriser et à déplacer.

Dans un grand nombre de pays, des ONG nationales, des organisations de paysans, ou encore des organisations locales de femmes, qui sont souvent en première ligne pour les problèmes de santé, de logement ou de scolarisation, soutiennent les déplacés internes, en leur proposant un accompagnement social, humanitaire et parfois juridique.