Dans cet avis, la CNCDH souhaite apporter un éclairage sur la situation spécifique des peuples autochtones en Outre-mer et appelle l’Etat à clarifier sa position en faveur de la reconnaissance de ces peuples en tant que tels.

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Mis à jour le 26 janvier 2022

Au lendemain de l’adoption de la loi pour l’égalité réelle des outre-mer que la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) salue, la CNCDH souhaite apporter un éclairage sur la situation spécifique des peuples autochtones en outre-mer et appelle l’Etat français à clarifier sa position en faveur de la reconnaissance de ces peuples en tant que tels.

La loi pour l’égalité réelle des outre-mer constitue une avancée notable dans l’engagement de la France à combler les retards dans l’accès aux droits des populations vivant dans les territoires ultra-marins. Néanmoins, explique Christine Lazerges, présidente de la CNCDH, les membres des peuples kanak en Nouvelle-Calédonie et amérindiens en Guyane doivent faire l’objet d’une attention particulière. Afin que les mesures prises en faveur de ces deux peuples soient réellement efficaces, il est indispensable que l’Etat reconnaisse ces deux peuples comme des « peuples autochtones » en tant que tels sur le territoire de la République française.

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