La CNCDH appelle la France à prend part au débat qui aura lieu à l'Assemblée générale des Nations Unies sur le projet de Déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, afin de construire un consensus autour de ce texte.

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Mis à jour le 26 janvier 2022

Depuis la crise alimentaire de 2008, la situation particulièrement dramatique des paysans et des travailleurs ruraux est au cœur de l’actualité internationale.

La question des droits des paysans se trouve placée à l’articulation de la problématique des droits de l’Homme et du développement durable, dans la continuité des récents avis de la CNCDH sur le CETA, sur le développement, environnement et droits de l’Homme et sur l’approche fondée sur les droits de l’Homme.

Le Conseil des droits de l’homme a alors décidé par sa résolution 21/19 du 11 octobre 2012, de mettre en place un « groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée » se réunissant chaque année depuis 2013 pour élaborer un « projet de déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales » dont un projet révisé en date du 12 février 2018 figure dans les documents de la 5ème session du groupe de travail (A/HRC/WG.15/5/2).

L’adoption du projet de Déclaration (A/HRC/33/L.16) par une résolution du Conseil des droits de l’homme intervenue le 28 septembre 2018, ouvre la voie à un débat devant le 3ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa session annuelle. La CNCDH souhaite que la France prenne toute sa part à ce débat, en contribuant à construire un consensus fort autour du projet de déclaration.

La France qui s’est faite le champion du développement durable et de la justice climatique, doit rejoindre l’avant-garde des États mobilisés sur ce dossier essentiel pour la lutte contre la pauvreté et pour l’avenir de la planète, dans le respect des droits de l’Homme partout dans le monde.

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