Sollicitée pour avis par la députée Francesca Pasquini, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) formule 15 recommandations pour prévenir les violences sexuelles et sexistes dans le sport et pour mieux protéger et accompagner les victimes.

test
Mis à jour le 19 février 2024

Sollicitée pour avis par la députée Francesca Pasquini, la CNCDH s’est saisie de la question des violences sexuelles et sexistes dans le sport. Elle constate que le monde sportif forme toujours un écosystème au sein duquel la prévention, le suivi, et la dénonciation de ce type de violence reste insuffisamment effectif.

Face à une culture sportive où l’omerta règne, il est urgent de créer une instance permettant de mieux répondre aux spécificités des violences sexuelles et sexistes au sein du milieu sportif. Ainsi, la CNCDH préconise la création d’un Centre pour l’intégrité du sport afin de renforcer le contrôle de l’intégrité des personnes, des compétitions et des organisations.

Parmi ses 15 recommandations, la CNCDH demande aussi aux pouvoirs publics un renforcement des vérifications du fichier FIJAIS, le retour à la délivrance annuelle d’un certificat médical pour renforcer la détection des victimes ainsi qu’un renforcement des actions de formation et de sensibilisation sur le sujet des violences sexuelles et sexistes.

Cette année, marquée par une mobilisation unique du monde sportif pour les Jeux olympiques et paralympiques, est l’occasion d’envoyer un signal à toutes les victimes d’une pratique sportive dévoyée : le temps de l’omerta et de l’entre-soi est fini !
Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH

À voir aussi