Les 2 et 3 mars 2022, dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, la CNCDH est un des co-organisateurs d'une visio-conférence de haut niveau "Tolérance zéro pour le travail des enfants, le travail forcé et la traite des êtres humains".

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Mis à jour le 9 mars 2022

L’Agenda 2030 des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies établi en 2015 vise à mettre fin aux formes indignes d’exploitation des populations les plus vulnérables : travail des enfants, travail forcé, traite des êtres humains et esclavage contemporain (cible 8.7 des ODD). Ce défi considérable est accentué par les effets économiques et sociaux de la pandémie. Sans efforts supplémentaires, la communauté internationale ne serait pas en mesure de le relever.

En adoptant une Stratégie nationale d’accélération de lutte contre ces fléaux, l’Albanie, l’Allemagne, la Côte d’ivoire, la France, le Maroc et les Pays-Bas ont accédé au statut de « pays pionnier » de l’Alliance 8.7, partenariat mondial agissant en faveur de l’atteinte de la cible 8.7 d’ici 2030. Nos pays démontrent ainsi que la tolérance zéro contre les pires formes d’exploitation des êtres humains est une responsabilité partagée.

La visioconférence de haut niveau des 2 & 3 mars prochains, dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, servira à favoriser les échanges de bonnes pratiques entre gouvernements, ONG, associations, partenaires sociaux, entreprises, autorités indépendantes, institutions européennes et organisations internationales. Elle vise à formuler des recommandations de politique publique.

Cette visioconférence, organisée avec le concours de l’Organisation internationale du Travail, Le Secours catholique-Caritas France, coordinateur du Collectif ensemble contre la traite des êtres humains, le Comité contre l’esclavage moderne, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, sera ainsi l’occasion de renforcer l’identification et la protection des victimes et des survivants ; d’enrichir le volet social de l’initiative européenne pour un devoir de vigilance européen, ainsi que les clauses sociales des chapitres de développement durable des accords commerciaux. Elle permettra de concrétiser l’une des conclusions du Conseil de l’UE sur les droits humains et le travail décent dans les chaînes d’approvisionnement du 1er décembre 2020 appelant les États membres à adhérer à l’Alliance 8.7.

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