Dans une lettre adressée jeudi 14 janvier 2021 à la Maire de Calais, le président de la CNCDH, Jean-Marie Burguburu, l'interpelle sur l'enrochement du fort Nieulay intervenu le 17 décembre.

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Mis à jour le 10 mars 2022

Nous avons appris, et nous nous refusons d’y voir un lien de cause à effet, que dès le lendemain, vos services avaient installé des grosses pierres devant le fort Nieulay pour empêcher les camions des associations d’y accéder et ainsi d’essayer de répondre aux besoins les plus essentiels des personnes déjà dans une situation en tous points alarmante.

Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir nous faire connaître les raisons qui vous ont conduiteà prendre cette décision. Elle pourrait en effet apparaître, à première vue, comme une tentative de fragiliser encore un peu plus des personnes vulnérables et d’attenter à leurs droits les plus fondamentaux tels que le droit à la santé, à la nourriture, et à quelques soins élémentaires ... dont, comme vous le savez, doit pouvoir se prévaloir toute personne présente sur le territoire et ceci quelle que soit sa situation au regard de l’administration.

 

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